Monthly Archives: avril 2011

La belle saison de Raul

Raul où la renaissance d'un buteur à Schalke 04

Avec son nouveau club Raùl a réalisé une belle saison à titre personnelle bien que Schalke 04 ait traversé une saison quelque peu mouvementée. Retour sur l’étonnante renaissance de l’ex-Madrilène.

Des débuts difficiles

En Allemagne il ne fait pas un temps à mettre un Espagnol dehors. Raùl s’en est vite aperçu lorsqu’il a débarqué à Gelsenkirchen. Un peu dépaysé à son arrivé, celui qui a vécu toute sa vie à Madrid, retrouve vite ses marques et le chemin des filets dès son deuxième match avec ses nouveaux partenaires en match amical contre le Bayern (un but, une passe décisive). Bien qu’ayant un jeu inspiré en début de saison, il manque souvent de réussite dans le dernier geste ou la dernière passe. Il faut attendre la 6ème journée et un match contre Mönchengladbach pour le voir inscrire son premier but en match officiel.

Le héros de Schalke 04

Depuis Octobre 2010, Raùl enchaine les bonnes performances et en est à 22 buts marqués toutes compétitions confondues. Parmi ses meilleurs faits d’armes on notera son triplé en Bundesliga face au Werder lors de la 13ème journée de Bundesliga, le but de la qualification pour la finale de la Coupe d’Allemagne face au Bayern et bien sûr ses deux excellents matchs lors de la double confrontation contre l’Inter. Assurément Raùl a belle et bien sauvé la saison de Schalke 04. Après un début de saison très délicat, les fans du club de Gelsenkirchen étaient loin de s’imaginer que leurs protégés iraient si loin en Ligue des Champions. C’était sans compter sur la force de caractère de Raùl qui prouve qu’à 33 ans, il est loin d’être fini.

Qui sera champion de France ?

Gignac ou le symbole d'une efficacité retrouvé à l'OM

Il faut l’avouer, si notre championnat de Ligue 1 ne fait pas rêver, le printemps apporte son lot de surprises et de suspens. Comme l’an passé, ce championnat termine sa course au galop et bien peu évident de pronostiquer la fin.
Alors, du foot, du foot et encore du foot pour cette fin de saison !

On ne reconnait plus certaines équipes

Commençons par le LOSC. On pensait tous que l’épisode de Monaco où les Lillois ont chuté (1-0 dans le cadre de la 30ème journée) n’était qu’un incident de parcours. On pensait tous que l’épisode Rami, n’était q’un coup de sang, sans bien grande importance (A la suite du match le joueur avait déclaré avant de revenir sur ses mots: « Certains ne font pas les efforts. Ce soir, on n’a pas joué avec le coeur. Il va falloir crever l’abcès. Aujourd’hui, il y a des choses qui n’ont pas été réglo de la part de certains joueurs. Ça commence vraiment à me casser les couilles »), il semblerait que les conséquences soient plus profondes qu’il n’y paraissait alors. Rami s’imagine t-il déjà en Espagne ? Hasard qui avait été si bon ne sert que de joker, et pas le meilleur. La pression semble trop forte et un nouvel échec ce week-end contre Bordeaux (match nul 1-1) n’arrange pas les affaires des Lillois.
Autre équipe à caler, Lyon. L’Olympique Lyonnais connait pourtant la pression. Même si l’on peut se demander si c’est la différence de niveau ou justement cette pression qui a chaque année fait déjouer les lyonnais dans ses derniers matches de ligue des champions. Bref, l’OL hier contre Paris a bien mal joué. Gourcuff complètement absent, Lisandro un peu plus emprunté, voilà qui n’en fallait pas plus pour une équipe de Paris bien regroupé, mené par un excellent Makélé pour prendre l’avantage et revenir à un tout petit point de leur adversaire du soir.
La ligue des champions n’est plus très loin pour le PSG, et cette fin de saison reste des plus passionnantes pour les supporters de la capitale.

Après Paris, c’est bien Marseille qui ravit ses supporters en cette fin de championnat. Revenus à tout juste 1 point des Lillois, au classement Ligue 1, l’OM déroule. Alors oui, la manière n’y est toujours pas. Du moins pendant tout un match. Car menés à Montpellier, les marseillais n’ont pas abdiqués et sont revenus puis ont marqué ce petit but d’avance qui apporte 3 points. On retiendra surtout du côté de l’OM un Cheyrou des grands soirs, et Gignac qui semble retrouver de sa confiance, encore une fois buteur hier après midi.
Alors, on imagine mal l’OM rater la Ligue des Champions, mais qui de Lille, Paris ou Lyon les accompagnera ?

Naples renoue avec son passé

Edinson Cavani serial buteur du SSC Napoli

A Naples il y a désormais 2 volcans. Le terrible Vésuve et le Stade San Paolo. Mais depuis septembre 2010, le deuxième est plus en activité que son voisin endormi. Car cette saison Naples réalise des performances tellement étonnantes que l’enceinte de San Paolo est de nouveau en ébullition comme à la grande époque où Maradona évoluait au Napoli. Le fait d’être 2nd avec 3 points de retard sur le Milan AC au bout de 32 journées de Serie A, n’est certainement pas dû au hasard. Explications du phénomène.

Le Napoli c’est…

Le Napoli c’est une continuité. En effet le club a terminé 6ème de l’édition précédente du Calcio.
Le Napoli c’est une attaque de feu. Lavezzi, un peu seul l’an passé a trouvé un partenaire de poids en la personne de Cavani, fraichement débarqué de Palerme. Littéralement transfiguré depuis ce début de saison, l’Uruguayen enchaine les buts et se positionne 2nd au classement des buteurs de Serie A. Hamsik complète ce trio très malicieux, empreint de créativité, de complicité et de technique qui donne du fil à retordre à pas mal de défenses.

Le Napoli c’est un jeu en 3-4-3 très porté sur l’exploitation des ailes et l’offensive, avec un trio d’attaque qui permute énormément. Bien que Mazzari ait adopté la défense à 3, l’arrière garde tient bon et se classe 3ème au classement des meilleures défenses du Calcio.

Le Napoli c’est enfin 65 000 tifosi déchainés à San Paolo et une grande attente qui oblige le club a viser le titre, un titre insaisissable depuis 1989 pour ce club qui s’était éteint après le départ de Maradona et qui explose à nouveau faisant trembler ses grands Rivaux du Nord, le Milan AC en tête.

le Real Madrid s’est ouvert la voie des 1/2 finales

Emmanuel Adebayor royal avec le Real Madrid

Les buts : Adebayor 4’, 57, Di Maria 72’, C. Ronaldo 87’ pour le Réal Madrid
Résumé du match Real Madrid Tottenham >>

Tottenham se rend au Santiago Bernabeu pour réaliser l’exploit ou essayer de limiter la casse avant le match retour à domicile. Le Réal de Madrid dispute son 1er ¼ de finale depuis 7 ans et ne compte pas s’arrêter à ce stade de la compétition.

Les Spurs limitent la casse

Pour les Londoniens la soirée commence bien mal. Dominés dès l’entame du match ils encaissent un premier but par une tête d’Adebayor (4’). Et comme un malheur n’arrive jamais seul, ils perdent un élément par l’expulsion de Peter Crouch (15’). Dans un match où la nervosité et les mauvais coups règnent l’arbitre, M. Brych, se montre sévère et distribue les cartons. Les Madrilènes dominent largement les débats et Adebayor est à un cheveu du doublé (32’). Cependant lui et ses coéquipiers commencent à être inquiétés par les rushs rapides de Garrett Bale alors que de l’autre côté du terrain c’est plutôt Marcelo qui inquiète les Spurs. La mi-temps se termine à 1-0.

Les Spurs à la casse

C. Ronaldo semble connaître un manque de réussite et sa frappe qui frôle le montant à 49ème minute en est le symbole. Peu après, son coéquipier Adebayor enfonce le clou à la 57ème minute, sur un service de l’excellent Marcelo. A 2-0 les hommes de Mourinho commencent à s’amuser avec le ballon. Arrogance ou libération ? Toujours est-il que leur jeu s’illumine et permet à Adebayor de mettre à contribution le talent de Gomez le portier des Spurs (66’). Talent qui ne servira à rien lorsque Di maria décide de retirer la toile d’araignée dans sa lucarne par un splendide tir croisé de 20 m (72’). Après de multiples bombardements sur la cage de Gomez, C. Ronaldo clos la marque par une reprise de volée (87’).

Les Londoniens, tout de noir vêtus, ont passé une bien triste soirée. Avec ce 4-0 la qualification est devenue mission impossible. Le Réal Madrid se dirige tout droit vers les demi-finales où ils affronteront le vainqueur de la double confrontation entre le Shakhtar Donetsk et le FC Barcelone…

La valse des entraîneurs peut commencer

Rudi Garcia, va continuer l'aventure Lilloise

Qu’ils apportent les résultats escomptés n’est pas suffisant. On attend toujours plus de son équipe préférée. Aussi, la manière importe aussi. Et puis, il y a le projet du club et les envies et propositions. Tout le monde l’a compris, bien difficile à dire qui restera à son poste d’entraîneur l’an prochain. Focus sur les clubs qui dominent notre championnat.

Une stabilité somme toute gagnée.

Que dire du Losc ? Lille depuis un certain temps maintenant procède un excellent football. Sans doute le plus plaisant de notre Ligue 1. Aussi, on ne voit pas comment il serait possible que Rudy Garcia quitte le club des dogues. Peut être une offre alléchante venant de l’étranger ? Pas sûr. Car il a tout pour les outils pour faire progresser encore son équipe. Et bientôt un stade en prime. Aussi, pas vraiment de mouvement en vu.
Un second entraîneur bien installé dans son fauteuil, c’est bien Frédéric Antonetti. Un club aux finances irréprochables, un centre de formation qui tourne à plein régime, et une confiance aveugle des dirigeants envers leur coach. Voilà autant de certitudes qui font que l’entraîneur du club breton devrait continuer son aventure. Si l’on ajoute à cela ses jeunes pépites (Mvila, Brahimi…) et une future campagne européenne…

On peut imaginer leur départ

Le dauphin de Lille est un club bien compliqué. A Marseille, rien ne se fait comme ailleurs. Alors que l’an dernier le club était champion de France, Didier Deschamp faisait grise mine en voyant le recrutement. Les dirigeants de l’Olympique de Marseille, Jean-Claude Dassier en tête ont de quoi décontenancer. Refus de prolonger Mamadou Niang, refus de le remplacer par le joueur attendu par Deschamp. Comment imaginer gagner la Ligue des Champions, objectif du président du club, sans y mettre les moyens. La donne est simple du côté des phocéens, le projet sportif et le mercato en tête, viendra ou non sceller l’avenir de Dédé.
Aussi difficile à l’OM, le club rival préféré des marseillais, Paris. Antoine Kombouaré a certes réussi à mener le PSG dans le top 5 du classement, mais est ce suffisant pour le club de la capitale ? Est ce suffisant pour un club dont les tensions en internes sont au plus fortes ? Stéphane Sessegnon qui veut filer à tout prix à Sunderland ou encore Nenê, l’individualiste qui en exaspère plus d’un… Là encore, pas évident. Même si le semblant de calme et de réussite sportive tendrait à montrer que le club veut s’inscrire dans une logique sportive et prônerait la continuité. Mais à Paris…

Il vit ses derniers matches

C’est pratiquement acquis, Claude Puel ne devrait pas continuer l’aventure Lyonnaise. Recruté après un magnifique passage au Losc, Jean-Michel Aulas attendait sans doute plus, beaucoup plus de son technicien. Alors, c’est vrai, il y a quand même une demi-finale de ligue des champions l’an passé. Mais comme les secondes places, on ne se rappel que du vainqueur. Et l’OL vainqueur, il faut maintenant remonter en 2008 pour revoir un titre. Cela semble bien long à JMA et aux supporters qui n’accepteront sans doute pas une nouvelle année sans titre.

West Ham United Manchester United, le réveil de Rooney

Manchester United gagne quand Rooney est en forme

Les buts: Noble 11’ s.p., 25’ s.p. pour West Ham ; Rooney 65’, 73’ 79’, Hernandez 84’ pour Manchester United
Résumé du match West Ham United Manchester United >>

Dans cette dernière ligne droite pour la course au titre tous les points sont importants pour Manchester United et Arsenal. Les premiers se déplacent au Upton Park de West Ham pour tenter d’arracher 3 points précieux. Le retour de Ji Sung Park est une bonne nouvelle pour Alex Ferguson qui regardera le match des tribunes (suspension)

Les Red Devils de l’Enfer…

Le début du match est catastrophique pour les Mancuniens. Avant même le coup d’envoi, Van der Sar est obligé de céder sa place pour cause de douleur à la cuisse. Bien que les hommes de Ferguson dominent le match, ils concèdent un pénalty à la suite d’un contre et d’une main d’Evra. Noble ne rate pas l’occasion (11’). Et il ne rate pas non plus le deuxième pénalty à la suite d’un nouveau contre de West Ham et d’une faute de Vidic… à l’extérieur de la surface (25’). Encore sur un contre, Hitzlsperger manque le 3-0 en dévissant sa demi-volée, avant de voir son coup-franc passé juste à côté des buts de Kuszczak (43’). Sur la faute qui a engendré ce coup-franc, Vidic, dernier défenseur ne reçoit qu’un jaune. Miséricorde ou compensation ? Toujours est il que les Mancuniens rentrent aux vestiaires en étant menés 2-0 malgré les efforts de Park et de Valencia pour dynamiser l’attaque Mancunienne et dynamiter la défense adverse.

… au Paradis

Au cours du premier quart d’heure de la seconde période on ne sent pas que MU pourra revenir. Les Mancuniens ont un jeu manquant de conviction et empreint d’approximations. Conscient de la gravité de la situation, Ferguson lance Berbatov aux environs de l’heure de jeu, peu avant que Rooney ne se découvre un point commun avec Platini en marquant un délicieux coup-franc (65’). Après une première mi-temps décevante Wayne renaît et égalise quelques minutes plus tard sur un tir croisé (73’), avant de transformer un pénalty (79’). Javier Hernandez en bon renard des surfaces qu’il est, porte le score à 4-2 en reprenant de manière opportuniste un ballon qui traînait dans la surface. Ce quatrième but écoeurent les Hammers, trop résignés pour accomplir un quelconque retour.

Par ce succès Manchester United conforte sa première place et pointe à huit longueurs devant Arsenal. Les hommes de Ferguson ont encore montré qu’ils avaient un sacré mental !

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